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Ôkami

Ôkami est une perle rare.

Ce jeu sorti sur Sony Playstation 2 en 2006 est passé inaperçu à l’époque car malgré les critiques dithyrambiques à son égard ses ventes furent mauvaises et Clover Studio ferma ses portes après son développement, afin de renaître quelques années plus tard en tant que Platinum Games. De grands noms tels que Hideki Kamiya ou Shinji Mikami ont travaillé sur ce titre qui n’a pas son pareil.

Okami PS2

Je me rappelle avoir été complètement transporté à l’époque par cet action-RPG à l’esthétique d’estampe japonaise incroyablement assumée qui au fur et à mesure des parties me rappela de plus en plus la grandeur d’un Zelda: Ocarina of Time, et qui une fois terminé me parut bien plus grand encore.

Le monde d’Ôkami est majestueux, mythologique, plein d’humour et incroyablement attachant ; le tout mis en scène par des artistes de talent auxquels j’ai voulu rendre hommage dans cet article.

Update 27/02/2017: Ajout à l’article de la sublime statue d’Amaterasu par First 4 Figures, incontournable objet de collection pour le fan d’Ôkami que je suis!

Divin sur vingt

On pourrait penser qu’un jeu qui cible à priori un public japonais avec son esthétique traditionnelle, ses références au folklore local et son histoire empreinte du Shintoïsme ne serait pas édité hors de l’archipel nippon et pourtant il y a bel-et-bien des versions US et PAL d’Ôkami.

Okami PS2 box
Oui, rappelez-vous de cette époque glorieuse où il y avait une jolie notice dans les boîtes et pas un flyer à la con avec un code.

Bien qu’un peu déroutant au démarrage avec une introduction assez longue expliquant des tas d’évènements survenu dans le passé qui peuvent sembler un peu obscurs, le jeu révèle vite son potentiel lorsqu’on commence à jouer.

Connue comme le loup blanc

Dans Ôkami, vous contrôlez Amaterasu, la déesse du Soleil, alors réincarnée sous la forme d’un loup blanc. Si déjà sachant cela vous n’êtes pas en train de courir acheter le jeu, je ne sais pas ce qu’il vous faut.

Okami HD

Accompagnée plutôt malgré-elle au départ par le petit artiste errant Issun, inspiré lui-aussi du folklore japonais,  ils forment un duo rocambolesque dans la quêtes des « 13 techniques de pinceau céleste », chacun pour des raisons totalement différentes mais unis dans l’adversité. Les double-sens et décalages entre les deux personnages sont souvent hilarants et donnent du relief à l’aventure dans laquelle ils se sont entraînés.

Okami HD Issun
Issun, vu à la loupe, inséparable de sa fidèle épée/pinceau Denkomaru.

Graphiquement Clover Studio a eu le parti pris de vouloir recréer le style des estampes traditionnelles japonaises et c’est d’autant plus réussi que la calligraphie est un élément de gameplay, les techniques divines s’exécutant en traçant au pinceau des motifs sur l’écran.

Par ailleurs Ôkami est un action-RPG dont beaucoup d’éléments rappellent les épisodes de Zelda en 3D : Un monde ouvert que l’on explore grâce aux capacités acquises au fur-et-à-mesure de la progression, des villes animées abritant de nombreuses quêtes annexes, des donjons au level-design étudié et des boss mémorables.

Okami HD
Le jeu se contrôle à la troisième personne en caméra libre.

La bagarre !

Les combats sont semi-aléatoires dans le sens où des esprits voguent dans les environnements hostiles et un conflit se déclenche lorsque l’on rentre en contact avec eux, faisant jaillir une horde de Yokaïs correspondant à la zone parcourue. Les contrôles changent alors légèrement pour passer en phase baston mais la transition est immédiate, on garde le contrôle d’Ammy en permanence. Il faut se battre dans une zone délimitée et vaincre tous les ennemis pour être récompensé par une dose d’XP et quelques ryo.

Le gameplay de combat est excellent, très dynamique et fluide, offrant une bonne courbe de progression et de nombreuses combinaisons de pouvoirs/armes. C’est clairement signé Hideki Kamiya ( Devil May Cry ).

Okami HD fight
Parades, contre-attaques, attaques sautées et autres combos aériennes, c’est digne d’un beat’em all.

Les ennemis ont tous des faiblesses à exploiter et juste masher les boutons bêtement ne suffira pas à les vaincre, la façon de les tuer peut aussi changer les récompenses obtenues. Cette diversité est assez stimulante.

En plus des classiques attaques spéciales et autres projectiles il est possible d’utiliser les techniques de « pinceau céleste » en plein combat et de tracer des symboles qui endommageront ou affaibliront les ennemis. Ils ont eu le génie d’articuler cette idée de la calligraphie aussi bien pour matérialiser le pouvoir de la déesse pendant les combats que pour résoudre les quêtes ou puzzles divers, offrant une étonnante harmonie à l’ensemble.

Un musée mythologique

Avec Amaterasu comme protagoniste principal, il fallait assurer au niveau du lore et des histoires, on retrouve donc tout naturellement des tas de contes et légendes ancestraux du Japon tirés par exemple du Kojiki ou du Nihon Shoki qui sont mis en scène et racontés avec des personnages bien écrits et attachants.

Okami HD Himiko
La reine Otohime, veuve du roi Dragon.

Le fil conducteur principal tourne autour de l’histoire de Susanoo et du fléau d’Orochi, avec en toile de fond une réflexion sur le rôle des Kami dans une société qui se modernise et dans laquelle les divinités ont perdu leurs messagers. Avec un tel matériau de base on a naturellement des personnages marquants et des intrigues poignantes qui font écho avec le folklore nippon.

Okami HD
Amaterasu face à Nuregami, un des 13 Dieux du Pinceau Céleste.

Agrémentée de nombreuses séquences cinématiques et s’articulant en arcs bien travaillés, la trame oscille entre l’humour déjanté et la contemplation, se permettant des envolées épiques tout en gardant une certaine finesse qui dénote de véritables qualités d’écriture.

Le final de l’aventure est d’une intensité incroyable que j’ai rarement connue dans un jeu vidéo.

Dieu(x) que c’est beau

Là où je trouve il y a eu tour de force, c’est qu’avec la technique de l’époque disponible sur la PS2, pour animer du cell-shading de manière crédible et en faire des estampes qui bougent avec caméra totalement libre, il fallait être sûr de son coup. Il fallait pouvoir faire honneur à l’écran aux artworks des illustrateurs, et pour le coup, sans que ça soit techniquement renversant, le rendu final est parfait.

Okami HD Ushiwaka
Apparition d’Ushiwaka. C’est peut-être un prophète à la noix mais il a le sens de la pose!

Un équilibre a du être trouvé entre le côté peinture avec aplats colorés et la 3D qui demande un minimum de texture pour prendre forme en temps réel. Le côté cartoon des personnages s’équilibre avec la prestance recherchée dans la composition, le plus difficile ayant du être d’évoquer le style rigide des estampes anciennes tout en conservant un aspect chaleureux.

Okami HD artworkOkami HD artwork

Des galeries disponibles dans le jeu après avoir complété l’aventure permettent d’apprécier le travail des artistes sur le sujet et c’est précisément là qu’on voit avec quel soin cet univers graphique si particulier a été façonné. Il semble tout à fait naturel après avoir parcouru ces galeries que la qualité visuelle du titre soit si forte en dépit du contexte technique : Les illustrateurs ayant œuvré dans ce studio sont tout simplement très doués.

Okami HD Himiko
Le départ de la Reine Himiko, une estampe qu’on peut admirer pendant l’une des nombreuses cinématiques du jeu.

Le temps passant et ayant eu l’occasion de refaire le jeu lors de son excellente édition HD sur Sony Playstation 3 par le talentueux studio Hexadrive je me suis d’autant plus rendu compte de ses nombreuses qualités. À cette occasion Lokhlaë a compilé une galerie de captures tirées de cette version PS3, ça vaut le coup d’œil.

Une épopée symphonique

Je n’ai pas du tout abordé l’un des plus grands points forts d’Ôkami : Sa sublime musique.

Okami OST
Ôkami Original Soundtrack édité par Suleputer, filiale de Capcom.

Un nombre impressionnant de pistes ont été composées pour le jeu par 4 compositeurs dont le travail a été primé en 2007 aux BAFTA Video Games Awards. Inspirée par les musiques traditionnelles japonaises, le résultat est magnifique donne toute son authenticité à l’expérience de jeu. Écoutez-moi ça !

Dans les versions occidentales du jeu il était possible d’écouter les musiques dans un jukebox qu’on débloquait après avoir terminé l’aventure. Au Japon par contre un O.S.T. de 5 CD a été commercialisé dans un splendide packaging qui justifiait amplement son prix un peu élevé.

Okami OST
Le pack comporte une couverture cartonnée, un support dépliable pour les 5 CDs et un livret.

Outre la qualité d’impression de la couverture, on a droit a de nombreuses illustrations à l’intérieur, ce qui en fait un objet instantanément collector pour tout fan de la franchise.

Ôkami OST

Ôkami OST
Le support portant les disques forme une fresque illustrée une fois déplié.

Sur les disques des personnages évoluant en cercle sont illustrés, rappelant ainsi l’écran de titre du jeu.

Ôkami OST
Pas moins de 218 pistes sont réparties sur ces 5 disques…

Le livret comporte en plus des crédits de nombreux artworks renforçant l’impression de qualité se dégageant de l’ensemble. Si tous les packagings d’O.S.T. avaient bénéficié d’un tel soin, je ne me limiterais pas qu’au numérique pour la plupart…

Ôkami OST

Okami OST

C’est chouette touts ces dessins, mais y’a pas en plus grand ?

Data Discs, qui est réputé pour produire de superbes éditions vinyles d’O.S.T. de jeux vidéos cultes, s’est lâché sur son opus Ôkami avec une somptueuse édition en 4 vinyles haute en couleurs accompagnée d’un artbook magnifique de 40 pages.

La qualité d’impression est parfaite, cette édition est un hommage à la hauteur de l’œuvre musicale qui y est gravée, et au vu de la qualité de l’artbook c’est aussi un must-have pour les fans !

J’ai choisi l’édition avec les disques clairs translucides, je trouve ça très élégant.

⇒ album photo

Suivez le guide

Le guide stratégique officiel d’Ôkami édité par Future Press ne déroge pas à la règle du merchandising affilié à la franchise et déborde de magnifiques illustrations en plus de d’apporter une base de donnée très complète sur le jeu.

Ôkami official guide
Ce guide de 162 pages est sorti le 1er février 2007.

C’est à la fois un artbook et un guide, on prend plaisir à contempler les illustrations qui sont fort bien intégrées dans la composition. Dès le sommaire le ton est donné :

Ôkami official guide
Il s’agit de la version en anglais mais le guide a aussi été localisé en français.

Le guide est comme une sorte de notice du jeu en version étendue, on a donc en guise d’introduction une présentation des personnages, des différentes armes, des contrôles et des principes fondateurs du gameplay.

Ôkami official guideÔkami official guide

Ôkami official guide
On a même des astuces pour optimiser son DPS !

Ils n’ont pas hésité à placer des illustrations en pleine page, pour tirer parti de la grande force artistique du titre. Ça aurait été dommage de se priver.

Ôkami official guide
Photo d’une pleine page du guide. Les couleurs sont superbes.

La section qui compose la majeure partie de l’ouvrage est le walkthrough, qui décrit chaque étape de l’aventure de manière chronologique en listant les étapes à suivre, cartes et captures d’écran à l’appui. Je n’ai jamais joué à un jeu en suivant un guide aussi détaillé, préférant le plaisir de la découverte, mais ça reste un bon moyen de trouver les secrets dissimulés ci-et-là pendant une partie ultérieure.

Ôkami official guide
Kusa Village, et ses foutus chiens guerriers totalement ingrats envers la pauvre Fuse !

Le gros intérêt justement se situe dans les annexes qui seront du pain béni pour les amateurs du 100%. Par exemple un chapitre comporte des cartes permettant de trouver tous les animaux à nourrir dans le jeu.

Ôkami official guide

On trouve aussi des détails sur des éléments auxquels on n’avait jamais trop réfléchi en jouant, comme l’efficacité exacte de chaque nourriture obtenue dans le jeu…

Ôkami official guide
Étant toujours à 100% pendant le jeu, je ne faisait jamais attention à ça, la nourriture n’avait pas vraiment d’importance.

On trouve par ailleurs un bestiaire complet qui permet de poser sur la partie combat des valeurs numériques dont on ne dispose pas dans le jeu. La lecture de cette section est très informative.

Ôkami official guide
Et oui il est possible de trancher ces masques de pierre si on s’y prend correctement.

Ils ont même été jusqu’à détailler les cartes des mini-jeux de creusage, en traçant le chemin le plus efficace.

Ôkami official guide
Ces mini-jeux étaient amusants mais pouvaient causer pas mal de stress à cause du temps limité.

Et évidemment à la fin un chapitre liste toutes les quêtes annexes et révèle les secrets pour explorer ce grand jeu de long en large. Certaines techniques ou fragments solaires étant assez tordus à obtenir, ça peut quand même bien aider.

Ôkami official guide
Trouver les 100 perles est presque impossible sans un coup de pouce.

N’êtes-vous pas rassasiés ? Ne vous êtes-vous pas assez divertis ?

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Voici le Graal pour tout amateur de belles images d’Amaterasu et ses amis. Publié par Udon le 10 juin 2008, cet artbook de 288 pages rassemble tout ce qu’il faut voir et savoir sur l’art d’Ôkami.

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La superbe couverture imite les anciens manuscrits dont la reliure était cousue.

Dès les premières pages on a une profusion d’illustrations en couleur de très haute volée bardées de descriptions traduites en anglais. On comprends vite qu’ils n’ont pas été radins sur le contenu.

Le « complete » dans le titre du livre n’est pas là juste pour faire joli.

Ôkami official complete works
L’épée de foudre est tout aussi efficace que terrifiante.

Le détail qui tue c’est qu’à de nombreux endroits dans le livre on a des cartouches comportant des numéros de pistes qui correspondent aux morceaux de musique de l’O.S.T. officiel décrit plus haut dans l’article. Ainsi on peut apprécier les illustrations et avoir la musique qui correspond en fond si on a la chance d’avoir les deux.

Ôkami official complete works
Ça me rappelle les livres illustrés que je lisais quand j’étais petit, livrés avec des vinyles qui racontaient l’histoire en musique ♥

Il y a à peu près tout ce qu’on peut imaginer qui a pu être dessiné pour le jeu, par exemple la carte du monde qui apparaît en basse résolution dans le menu mais qu’ils se sont quand même bien amusés à détailler.

Ôkami official complete works
On notera le travail de traduction qui a été abattu afin de caler tout cela dans les illustrations.

Personnages principaux et alliés

Tous les character-designs sont mis en scène en haute résolution et accompagnés d’un laïus informatif.

Ôkami official complete works
Tiens, en parlant de Mr Bamboo, vivement la sortie en Blu-Ray du conpte de la Princesse Kaguya par Isao Takahata, basé sur le même conpte, c’est un magnifique film à posséder absolument.

En parcourant les planches illustrant les différents personnages, on se rappelle de chacun d’entre-eux. C’est parce qu’ils ont tous un petit quelque-chose qui marque le joueur et qui les rendent attachants.

Ôkami official complete works
L’idée d’utiliser les dessins du joueur pour les incruster à différents endroits dans le jeu est vraiment fun. La quête avec ces petites filles permet justement de s’initier à la chose.

Les illustrations des Dieux du Pinceau Céleste sont particulièrement réussies, les dégradés qui habillent les pages ont des couleurs vibrantes et chaudes.

Ôkami official complete works
Le miaulement de désarroi de Kabegami qui résonne près des côtes de Ryoshima m’avait traumatisé à l’époque.
Ôkami official complete works
J’aime particulièrement leur idée de design des spectres des Célestes que l’on rencontre sur l’Arche.

Il y a aussi évidemment une collection d’artworks de notre héroïne Amaterasu, car on n’en a jamais assez !

Ôkami official complete works
Elle a quand même la classe, la « boule de poils ».

Le parchemin démoniaque

Chaque nouvel ennemi rencontré dans l’aventure vient s’ajouter à un grand parchemin présent dans le menu du jeu que l’on peut dérouler pour revoir le bestiaire et lire des informations sur les démons. Ce parchemin est entièrement reproduit ici dans un chapitre qui lui est dédié.

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Représentation macabre d’Orochi, le serpent à huit têtes.

Le fond est ici plus sombre, comme si le papier avait été brûlé ou s’il sortait tout droit des Enfers. Chaque concept de Yokaï est expliqué et illustré façon compendium de monstres.

Ôkami official complete works
En lisant les descriptions, les monstres deviennent encore plus glauques.

Les boss ont droit à leur pleine page et à leur petite ambiance. Le moins qu’on puisse dire c’est que les artworks ont été biens respectés dans le jeu.

Ôkami official complete works
Le démon Nechku, antagoniste d’une bataille épique.

Croquis et concept-art

Le chapitre suivant rassemble des tas de croquis conceptuels datant de la préproduction. On trouve des variantes qui n’ont pas été retenues ou des idées commentées sur le papier. Bien qu’ils ne s’agisse que de griffonnages, on sent que l’artiste a un bon coup de crayon !

Ôkami official complete works

Certaines planches fourmillent d’annotations et mettent en avant des détails qu’on n’avait souvent pas remarqué auparavant, parfois difficiles à rendre dans le jeu.

Ôkami official complete works
Tama, l’artificier qui porte une ceinture de dynamite !
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On peut voir ici quelle est la signification des symboles des orbes de Fuse.

Les mises en couleur sont contrastées et précises même sur ces croquis conceptuels. Les scans ont été réalisés avec du bon matériel et la qualité d’impression restitue l’image de manière authentique.

Ôkami official complete works
Papy Ishaku et ses parchemins, toujours prêt à répandre la bonne parole.

J’aime particulièrement les griffonnages au crayon qui donnent vraiment l’impression que l’artiste a gratté sur la feuille qu’on tient entre les mains.

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Concepts de la reine Himiko. Ils ont eu du mal à décider quoi mettre sur sa tête…

Photos de vacances

Un chapitre rassemble les peintures réalisées pour la conception des décors et certaines sont à tomber.

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La rivière céleste que l’on traverse au début du jeu, pont entre le monde des morts et celui des vivants.

Certaines images auraient mérité des sorties en grand format mais le livre aurait du faire 500 pages, des choix ont donc été faits mais on peut aisément s’attarder sur les vignettes pour se rendre compte du soin apporté aux environnements.

Ôkami official complete works
L’étrange quartier général d’Ushiwaka.

Des concept-arts sont aussi reproduits et commentés, rien n’a été oublié dans la démarche encyclopédique.

Ôkami official complete works

On a envie de tout encadrer…

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Vue de l’intérieur de l’île d’Oni, berceau des démons.

Le parchemin de la providence

La partie que je préfère dans le livre est le chapitre qui rassemble les estampes que l’on voit apparaître pendant les cinématiques aux moments clés du jeu, dans le plus pur style traditionnel.

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L’esthétique des scènes ici dépeintes rappelle parfaitement les illustrations traditionnelles et sont vraiment de toute beauté. J’ai rarement vu un tel niveau artistique dans un jeu vidéo.

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Amaterasu retrouve Tsukuyomi, ici matérialisé sous la forme d’une épée lunaire.

Une recherche narrative présente dans les images fait écho aux contes qui servent de matériau de base à cette grande aventure, on ressent l’intention des artistes d’y rendre hommage.

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La rencontre des générations au travers de la porte des esprits.
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Izanagi réveille le pouvoir lunaire de Tsukuyomi.
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La mort des démons ailés, dans une gerbe de pétales de sakura.

Et même du bonus

En bonus on retrouve des interviews, des commentaires sur le développement du jeu et même des partitions de certains morceaux emblématiques de la bande originale.

Ôkami official complete works
Le plus beau morceau de l’O.S.T., qui sied si bien à la gloire d’Amaterasu.

On a aussi des storyboards et quelques surprises cachées tout le long de l’ouvrage. On peut vraiment passer du temps à la parcourir, c’est évidemment un livre à posséder absolument pour les fans.

Ôkami official complete works
Gekigami est du genre nerveux, voire même un peu électrique.

Je suis sûr qu’on peut faire encore mieux.

Des prints de luxe à encadrer !

Cook & Becker propose des impressions grand format d’artworks de nombreux jeux vidéos avec une très grande qualité de papier et d’impression, le tout numéroté et portant le sceau d’authenticité du studio créateur du jeu. Je me suis donc évidemment jeté dessus lorsque des planches d’Ôkami ont été mises en vente en quantité limitée.

La première planche, intitulée « Sunset at Kamiki Village », mesure 50×35 cm et représente Amaterasu et Kushinada dans les rizières face au soleil couchant.

Impressions d'Ôkami par Cook & Becker

La planche porte le tampon officiel de Clover Studio près de la signature de l’auteur et le numéro est inscrit à côté du tampon de Capcom en surimpression.

Impressions d'Ôkami par Cook & BeckerImpressions d'Ôkami par Cook & Becker

La seconde planche, plus grande avec ses 50×60 cm, est intitulée « Path of Heaven » et représente Amaterasu en pleine course entourée par une version stylisée de la lune.

Impressions d'Ôkami par Cook & Becker

Impressions d'Ôkami par Cook & BeckerImpressions d'Ôkami par Cook & Becker

Avec ceci sont livrés des certificats d’authenticité afin de faire valoir la numérotation des œuvres.  Je doute que je les revende un jour mais sait-on jamais. Elles seront en tout cas dûment encadrées dans ma demeure !

Impressions d'Ôkami par Cook & Becker

Statue d’Amaterasu « Exclusive » par First 4 Figures

Il n’existe pas beaucoup de produits dérivés de la franchise, alors lorsqu’une pointure comme First 4 Figures a annoncé qu’ils allaient s’y mettre, il était hors de question de passer à côté!

Cette superbe statue à l’échelle 1/4 d’environ 45cm de long et 30cm de haut représente la fière Amaterasu équipée de son iconique miroir en flammes, posée sur un socle recouvert de fleurs, à l’image de ce qui se passe dans le jeu lorsque la déesse-loup pose une patte au sol.

Évidemment Issun est aussi de la partie, perché au sommet de la statue, tout aussi bien détaillé que le reste malgré sa petite taille — ne lui dites pas que j’ai dit ça… — Le style général est vraiment bien respecté, chapeau les artistes de F4F!

La petite touche « Exclusive » de la figurine, c’est la lumière dans les flammes autour du miroir, qu’on peut activer ou désactiver avec un bouton situé sur le socle. La lumière est sur batterie, qui se recharge avec un câble mini-USB.

Une fois la batterie chargée il est donc possible d’allumer la statue sans qu’un fil ne vienne perturber l’exposition. C’est juste la super classe!

Sans aucun doute la plus belle pièce de ma collection Ôkami, un vrai chef- d’œuvre!

⇒ album photo

Vous n’êtes pas encore fan d’Ôkami ? Jouez-y !

Vous l’aurez compris je suis totalement fanboy d’Ôkami et j’espère que cet article vous aura au moins montré la mesure artistique de ce grand jeu.

Si vous êtes déjà fan, j’espère que ça vous aura donné envie d’en avoir plus dans votre collection et si vous ne connaissiez pas, je vous invite vraiment à tester, la version HD sur PS3 vaut le coup pour découvrir le titre, c’est garanti que vous ne le regretterez pas !

Praise the Sun ;)

Ôkami official complete works

2 réflexions sur « Ôkami »

  1. Super article. Je n’ai pas eu l’occasion d’y jouer sur la PS2, mais j’ai trouvé l’édition Wii – des retours sur cette dernière ? Elle reprends l’édition HD sortie sur PS3 ?

    1. Merci! Sortie en 2008, l’édition Wii est un port de la version PS2 avec un mode 16:9 et un support de la wiimote pour utiliser le pinceau, c’est une version à peu de choses près identique au jeu PS2 original. Donc rien à voir avec la version HD remaster sortie en 2012 sur PS3 :)

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